Abris de glace

La Passion de frère Buil

Tolède, 1492.
Une pièce nue, humide, sans fenêtre. Dans un coin, une paillasse. Et sur cette paillasse, la barre d’ombre d’une forme humaine allongée.
L’homme ne dort pas. Ses yeux sans paupières sont grand ouverts dans l’obscurité, tournés vers le judas de la porte à peine visible.
De l’autre côté de la porte, il y a ce couloir que l’homme a si souvent parcouru, soutenu de part et d’autre par des hommes masqués qui le bâillonnent à chaque fois qu’un appel retentit derrière l’une des portes borgnes. Pendant qu’une main lui écrase la bouche, une autre le saisit à la nuque et l’empêche de tourner la tête dans la direction du cri.
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